• PARCOURS
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Les origines du Château Haut-Bergey remontent au XVème siècle. Procédant au regroupement de terres, les seigneurs de La Louvière et d’Olivier donnent naissance à un nouveau fief, le mayne de Ponteil, qui constitue le noyau initial de Haut-Bergey. A proximité de l’emplacement actuel du château, se dressait sous l’Ancien Régime la maison noble de Ponteil. De siècle en siècle, la propriété appartient à des Conseillers du Roy et à des négociants bordelais qui en font leur demeure et poursuivent l’activité viticole.

C’est au milieu du XIXème siècle qu’est édifiée l’élégante maison de maître que l’on connaît aujourd’hui. Bien que la culture de la vigne bénéficie à cette époque d’une conjoncture favorable, le domaine se transforme peu à peu en un lieu de villégiature. Il faut attendre 1957 pour que la viticulture y soit réintroduite. La propriété recouvre en quelques années des dimensions plus amples, et l’acquisition d’une partie de l’exploitation voisine de Bergey lui permet de signer son renouveau en adoptant le nom de « Château Haut-Bergey ».

En 1991, séduite par les atouts de son terroir et le charme de sa demeure, la famille Garcin devient propriétaire du château. Dirigée par Sylviane Garcin-Cathiard, la propriété vit un vaste plan de réhabilitation à la vigne comme aux chais, tout en adoptant les bases d’une agriculture soucieuse de l’environnement. Depuis 2014, Paul Garcin œuvre à la tête du domaine qu’il décide de conduire en bio puis en biodynamie. Entre continuité et commencement, se dessine une nouvelle ère du Château Haut-Bergey.

Sylviane GARCIN

Propriétaire

Dans la viticulture, tout est long.

C’est sur un coup de cœur que Sylviane Garcin acquiert le Château Haut-Bergey en 1991. Séduite par le château et sa belle demeure, par le terroir et sa situation, elle sait cependant que tout est à refaire en termes de viticulture et de vinification. Elle entreprend les travaux qui s’imposent et engage la reconstruction complète des chais. En matière de viticulture, sa sensibilité la mène à préférer un suivi naturel. L’arrêt des herbicides et la reprise de la culture mécanique sont appliqués dès 1991.

Sous sa conduite, le vignoble s’étend et passe de 18 ha à 43 ha en quelque deux décennies. Les vins rouges et blancs du Château Haut-Bergey entament leur ascension et se distinguent parmi les crus de référence de l’appellation Pessac-Léognan. Entourée d’experts, elle fait notamment suivre les vins par Michel Rolland qui accompagnera la propriété jusqu’au milieu des années 2000.

Tout proche de Haut-Bergey, le domaine de Branon attire rapidement son attention. Son beau château en ruine, son charme historique et son potentiel extraordinaire en font un trésor dans l’appellation, qu’elle pourra acquérir en 1996. S’il est toujours resté indépendant, le domaine est travaillé et géré par la même équipe et cultive avec Haut-Bergey des liens très profonds.
Attachée au développement familial de ses activités, elle voit son fils Paul Garcin s’engager dans la vie du Château Haut-Bergey à partir de 2007. Au fil de son implication, une sensibilité commune pour la culture la plus naturelle les unit et détermine en 2014 un nouveau tournant philosophique et technique pour la propriété.
« Nous nous sommes lancés dans la culture biologique puis biodynamique, avec tous les risques qu’implique la recherche d’un nouvel équilibre. Cela nécessite de grands sacrifices et nous apprenons de chaque jour. »